Alors aujourd’hui je me suis dit, tiens, ça fait un bon moment que je ne vous ai pas saoulé avec un article “ma vie, mon oeuvre”. Mon oeuvre, au demeurant limitée, se déroule aujourd’hui dans le Bart. Le Bart, c’est le Bay Area Rapid (lol) Transit. C’est à dire un genre de RER qui va relier les différentes villes autour de San Francisco à The City elle même.
Donc, le Bart, j’y passe quand même pas mal ma vie, parce que je j’aime bien bouger, mais j’aime pas beaucoup prendre la voiture surtout pour aller à San Francisco. L’avantage de ce moyen de transport c’est qu’on y vit une vraie expérience sociale. Pas vraiment faite d’intérraction avec les gens, parce que chacun a les yeux rivés sur son téléphone et que l’on doit me prendre pour une bênette (sauf les grands pères et grands mères qui eux discutent volontiers de la pluie et du beau temps) à sourire à tire larigot (expression du XVIe siècle … vraiment je déconne pas là). Surtout qu’ici contrairement à mon expérience de la France, un sourire n’est pas une invitation à venir voir ce qui se passe sous mon jean. Bref … maintenant vous vous demandez ce que vous foutez là et où cette introduction va vous menez. J’y viens, j’y viens.
Les anecdotes du Bart
Ces anecdotes se sont toutes passées soit dans mon champs de vision ou dans mon champs olfacif. C’est pas tous les jours (ces petites histoires s’étalent sur près de 2 ans) et jamais je n’ai eu vraiment peur pour moi (enfin si une fois, mais bon …ça se mérite un peu la vie !)
La première concerne un serpent, un serpent albinos (si c’est important) et il est bon de savoir que je suis compltément flippée des serpents. Un samedi comme un autre je prends place à un siège qui me semble confortable (en vrai j’ai mes habitudes) et près de moi, quelques minutes après le départ, sur l’autre rangée, je vois un mouvement blanc. Etrange. Après un certain temps quelques unes (oui c’était des jeunes visiblement attifées pour faire la fête) de mes comparses de voyages s’exclame “oh a snake”, mais comme moi j’aurais pu dire “oh a kitty”. Et le gentil monsieur de faire admirer et passer le dit serpent dans les mains satisfaites des dites jeunes femmes. Sachant que lorsqu’il a récupéré l’animal précédement cité, le truc est resté sur lui, et dans sa manche … génial. Quand je me suis levée pour sortir j’ai du passer à côté de la bête … qui m’a tirée la langue … double génial !
Deux autres concernent les relans d’odeur et les origines de ces relans d’odeur. Des gens pas lavés, ça passe, des gens surchargés de parfum / d’eau de cologne (surtout des hommes, merci messieurs pour cette douce odeur musquée…). La première odeur était un petit vomito. La seconde était plus cocasse, un étron. Le Bart des sensations pures ! Dans ces cas là vous savez qu’il y a un problème quand vous rentrez dans la voiture, c’est blindé, mais surprenament, personne n’est assis à l’endroit d’où les odeurs proviennent, l’instinct de conservation …?
Dans la catégorie photo, oui … Un jour, je lisais pénarde un bouquin (Mother Night de Vonnegut, pour ceux que ça branche), avec une jolie musique dans les oreilles quand une femme me demande si elle pouvait prendre une photo de moi. Surprise (flattée aussi qu’on reconnaisse enfin ma beauté naturelle) mais curieuse je lui demande le pourquoi du comment. “You are the only one reading a book”. Du coup, j’ai dit oui, mais j’ai caché mon visage. (bon du coup on va rester sur l’intellecte ma beauté naturelle et mon égo ont foutu le camp ensemble). Le coup de la photo s’est renouvellé il y a peu, une femme m’a prise en photo sous mon nez, genre comme ça cash. Au début, je me suis dit que j’allais lui demander pourquoi et puis j’ai vu qu’elle prenait ses photos avec un téléphone à clapet. Du coup, vu les pixel y’a très peu de chance qu’on me reconnaisse (et qu’on distingue ma beauté naturelle par la même occasion !)
Pour les dernières je ne vais pas m’appesantir. Parce que ce sont des situations qui m’ont mises extrêmement mal à l’aise et dans deux des cas j’ai même eu un peu peur. Du coup, désolée si je plombe un peu l’ambiance, mais c’est aussi ça la vie d’une femme.
- Un frotteur, le seul auquel j’ai eu affaire aux US. Et oui ce n’est pas de la paranoïa, car en lui mettant un coup de talon pour qu’il se casse il est parti sans demander son reste et je sentais bien qu’il se faisait plaisir (les filles qui ont eu affaire à ce genre d’individu me cmprendront)
- Un masturbateur. Là y’a rien à dire, j’avais le son et pas l’image mais j’ai bien compris ce qui se passait.
- Un gars obsédé du nombril (dans le Muni, le métro cette fois), qui me bloquait la sortie et voulait toucher mon nombril. J’ai commencé à crier un peu et j’ai réussi à sortir à la station suivante. Depuis je ne mets plus du côté de la fenêtre.
- Un gars qui venait de se prendre un shoot d’héroïne et qui a commencé à me regarder fixement en se grattant le nez (oui moi même maintenant ça me fait rire, vous pouvez y aller) jusqu’au sang (là j’ai arrêté de rire). J’ai changé de place et il m’a suivi. Mais quand j’ai changé de wagon il a été imcapable d’ouvrir la porte à ma suite, du coup … je sais toujours pas ce que me voulait ce charmant jeune homme.
Sachant que pour toutes les situation vraiment flippantes il y a un numero en cas d’urgence et on voit souvent la policie dans le Bart, donc, je n’ai pas peur de le prendre, même seule après 20:00. Ce sont des expériences à la fois drôles et déroutantes, parfois, j’ai eu peur. Mais j’ai connu bien pire en France (à Clermont et à Reims, c’est pas non plus Oakland hein !), et je relativise, puisque comparé à toutes ces situations, qui sont ce qu’elles sont, le reste du temps je suis tranquille, personne ne m’embête et je n’embête personne.
Voilà c’est tout pour moi pour cette fois, j’espère revenir assez rapidement avec un nouvel article un peu plus fouillé que celui-là (pardonnez moi, tempus fugit !)